Auteur/autrice : Michel Desmoulin

  • « Je peux dire quelques mots » !
    « Je peux dire quelques mots » !

    19 heures étaient passées quand Michel Barnier a enfin pu prendre la parole. Gabriel Attal, son prédécesseur, visiblement frustré, mais chaleureusement et surtout très longuement applaudi par ses équipes, venait de faire durer le plaisir d’avoir été, pendant trop peu de temps, à ses yeux, le plus jeune locataire de l’Hôtel de Matignon. « Je peux dire…

  • « Voyons, vous ne pouvez pas dire non à de Gaulle ! »
    « Voyons, vous ne pouvez pas dire non à de Gaulle ! »

    J’ai raconté, le 5 juillet dernier, sous le titre « Les carottes sont cuites », les circonstances, à la fois dramatiques et rocambolesques, dans lesquelles le général de Gaulle, nommé président du Conseil, par le président de la République, René Coty, le 30 mai 1958, a été investi par l’Assemblée nationale, le dimanche 1er juin à 15 heures, par 329 voix…

  • Rien ne va plus ! Faites vos jeux !
    Rien ne va plus ! Faites vos jeux !

    « Assez joué » ! Écrit Caroline Fourest, dans son éditorial du numéro 146 de Franc Tireur du 28 août 2024. La Cinquième République est un régime parlementaire. C’est donc à l’Assemblée nationale, nouvellement élue, de prendre ses responsabilités et de se montrer capable de dégager une majorité suffisante au sein de laquelle le président de la République nommera un…

  • « Tenez bon, nous arrivons ».
    « Tenez bon, nous arrivons ».

    À l’occasion du 80e anniversaire de la Libération de Paris, je publie à nouveau un article que j’ai déjà consacré à ces journées historiques. L’objectif des généraux américains Eisenhower et Bradley était d’atteindre le plus vite possible le bassin de la Ruhr, où étaient concentrés l’industrie lourde allemande et les ports du nord de l’Europe.…

  • La France a-t-elle vraiment besoin d’un gouvernement ?
    La France a-t-elle vraiment besoin d’un gouvernement ?

    Chaque rue, chaque pierre Semblaient n’être qu’à nous Nous étions seuls sur Terre À Paris au mois d’août À Paris, au mois d’août 1966, la capitale était déserte, l’effervescence habituelle avait disparu, les rues, silencieuses, étaient presque désertes. Charles Aznavour chantait Paris au mois d’août, le titre du film de Pierre Granier-Deferre, qui venait de…

  • Fiers et heureux d’être Français
    Fiers et heureux d’être Français

    Il y a quelques semaines, j’écrivais que ce qui différenciait le moment qu’avaient constitué l’Exposition universelle et les Jeux olympiques de 1900 et les Jeux de Paris 2024, c’était la fierté d’être Français. Dans les deux cas, des chantiers interminables avaient terriblement compliqué la vie quotidienne des Parisiens qui n’en pouvaient plus. Les rabat-joie, les…

  • La France en fête.
    La France en fête.

    Le groupe Aéroports de Paris a demandé au chorégraphe Mourad Merzouki, de concevoir une chorégraphie qui symbolise l’esprit des Jeux, dans les aéroports de Roissy et Orly, au moment si particulier où les athlètes vont repartir dans leurs pays respectifs. Ils seront ainsi accompagnés jusqu’à leur montée dans l’avion, dans la joie et la fête qui…

  • J’avais huit ans, le 6 août 1944, quand les Américains ont libéré Dinan.
    J’avais huit ans, le 6 août 1944, quand les Américains ont libéré Dinan.

    Il n’était pas encore 16 heures à l’horloge de la mairie de Dinan, le 6 août 1944, quand le capitaine américain Melvin Voorhees et trois de ses hommes, franchirent la grille de l’Hôtel-de-Ville, encadrés de quelques Dinannais bien informés. Le drapeau tricolore n’avait pas encore été hissé à la fenêtre du premier étage. L’officier américain se rendait…

  • Une certaine idée de la France
    Une certaine idée de la France

    Quatre jours après la cérémonie d’ouverture des JO de Paris 2024, la polémique ne faiblit pas. À tel point que le Comité Olympique aurait, paraît-il, retiré, sans explication, la vidéo de la cérémonie dans près de 210 pays. Donald Trump, qui n’a probablement pas regardé la cérémonie, a déclaré lundi à la chaîne conservatrice américaine Fox…