Le 29 juin, nous étions en Dordogne, à Sorges en Périgord, haut lieu de la truffe, « capitale de la truffe » disent de nombreux spécialistes. La galerie Louis-Pradel, qui porte le nom, illustre dans la région, de mon arrière-grand-père, le bon docteur Pradel, auteur du célèbre « Manuel de trufficulture », auquel j’ai consacré un article le 13 décembre 2007 , inauguré ce jour-là une exposition du peintre-illustrateur José Corréa.
La municipalité, le directeur de la galerie, Alain Robert, le président du comité des Fêtes, avaient bien fait les choses. Jean-Jacques Ratier, le dynamique et brillant maire de la commune, rappela, dans son discours, l’origine du talent de José Corréa, « sa carrière exceptionnellement riche », l’originalité de l’œuvre de cet artiste, « sollicité par de nombreux auteurs pour illustrer leurs ouvrages » et exprima la reconnaissance de la commune, heureuse et fière d’accueillir un artiste de cette valeur.
Le président Yves Guéna honorait le vernissage de sa présence. Toujours aussi alerte, l’ancien sénateur-maire de Périgueux, ancien ministre, ancien président du Conseil constitutionnel, gaulliste de la première heure, n’avait pas hésité à faire plus de soixante kilomètres pour exprimer son amitié à José Corréa, rendre un hommage appuyé à son talent et féliciter le maire, son ancien collaborateur et ami, pour cette initiative qui rehausse encore la notoriété de la galerie Louis Pradel. Il le fit avec l’esprit et l’humour qui caractérisent le brillant orateur qu’il est toujours.
Dans son discours, José Corréa, intarissable sur son œuvre, sur sa passion pour la peinture, sur son attachement à la Dordogne, rivalisa avec les brillants orateurs qui l’avaient précédé, pour exprimer ses remerciements aux nombreuses personnes qui avaient répondu à l’invitation. José Corréa exprima enfin sa reconnaissance aux organisateurs de cette exposition qui est ouverte tous les jours de 14 h 30 à 18 h 30 et le week-end de 10 à 12 heures et de 14 h 30 à 18 h 30, jusqu’au 21 juillet inclus. « Certains me connaissent comme illustrateur, d’autres comme peintre, il est parfois difficile de raccorder l’un à l’autre. J’espère néanmoins rester tout simplement un homme », a-t-il dit pour conclure.
Quelques mots encore sur l’œuvre de José Corréa. Particulièrement connu pour ses illustrations de Georges Brassens, Léo Ferré, Jacques Brel et Charles Aznavour, notamment, qui sont exposées à Sorges, José CORREA, né au Maroc en 1950 de parents portugais est un Maître dans l’art d’attraper n’importe quelle ressemblance en quelques traits.
A 18 ans, il exposait ses premières œuvres prometteuses dans lesquelles il exprimait déjà « le plus profond de son être » et sa profonde humanité. Dans la brochure de présentation, José Corréa raconte : « J’ai 11 ans-Entré en 6ème au Collège Claude Monet. Je demande à mon prof : Qui est Claude Monet ? C’est un peintre français, un impressionniste. Je ne connaissais pas ce mot. » Ainsi commença une vie consacrée au dessin et à la peinture.
Sa notoriété est grande. Il n’avait pas besoin d’exposer ses œuvres à Sorges pour se faire connaitre. C’est par amitié qu’il a fait cet honneur à la commune.
Nous avons été particulièrement heureux que nos cousins Chaminade, Jean-Paul est maire-adjoint de Sorges, nous proposent de les accompagner à ce vernissage très intéressant.
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